Grâce à la génération Z, à la fois impatiente et pleine d’idées, la croissance technologique de l’Afrique est en train de prendre une nouvelle tangente. L’avenir de chaque région et de chaque pays est profondément affecté par les avancées technologiques. Elles sont essentielles pour aider les nations et les régions émergentes à accroître leur productivité et à progresser rapidement.
La population jeune et croissante de l’Afrique, l’augmentation de la diffusion des services de communication et l’utilisation de nouvelles avancées qui peuvent contribuer à l’amélioration des soins de santé abordables, des secteurs financiers, de la scolarisation et de l’énergie font du continent un terrain riche pour les startups technologiques.
Les milléniaux et la génération Z
À l’époque, les milléniaux, c’est-à-dire les personnes nées entre 1981 et 1996, représentaient la majorité de la main-d’œuvre. Mais au fur et à mesure que le temps passe et que leur rythme de travail ralentit avec l’âge, la génération Z prend le relais, c’est-à-dire les personnes nées entre 1997 et plus tard.
Grâce à leur plus grande adaptation à la technologie et à leur connaissance approfondie du domaine, la génération Z entre dans la sphère technologique de l’Afrique avec une plus grande assurance dans leur travail et une confiance accrue dans le système.
Autonomisation de la génération Z dans l’industrie technologique africaine
Selon un rapport de 2018 sur la génération Z africaine, “la technologie donne à la génération Z le pouvoir de faire des choses qu’aucune autre génération avant elle n’a pu faire”. L’accès aux informations en ligne a réduit la dépendance aux méthodes d’enseignement traditionnelles, permettant aux jeunes Africains d’apprendre eux-mêmes le codage et d’autres compétences informatiques utiles. Cela crée une culture de l’entrepreneuriat chez les jeunes adultes, qui remettent en question les méthodes de travail traditionnelles et adoptent de nouvelles approches pour résoudre les problèmes.”
Un exemple de cette croissance peut être pris auprès du fondateur d’Analog Teams, qui utilise les ressources de la génération Z dans ses entreprises pour canaliser la croissance et qui s’est déjà développée dans six pays africains avec un revenu à sept chiffres !
Pendant longtemps, les startups technologiques ont été considérées comme le domaine exclusif des nations les plus riches du monde. Un coup d’œil aux statistiques sur le capital-risque des entreprises montre que la Silicon Valley (NYC) et Londres/Berlin sont toujours en position de force lorsqu’il s’agit de recruter des fonds. Les nouveaux systèmes d’innovation numérique prennent de l’ampleur bien au-delà de Google, Facebook et Microsoft.
Alors que le financement par capital-risque en Afrique ne représente encore qu’une petite partie du marché mondial des actions, la région, la plus récente et là plus rapidement urbanisée au monde, compte parmi les endroits les plus entreprenants du monde. Selon la Banque africaine de développement, 22 % de la main-d’œuvre du continent lance son entreprise, ce qui en fait le taux d’entrepreneuriat le plus élevé au monde.
Le dilemme des opportunités
À l’heure actuelle, la seule chose qui empêche la génération Z de réaliser son véritable potentiel aux yeux des employeurs est le manque d’expérience dont elle dispose. Alors que les milléniaux ont peut-être un besoin plus fort d’apprendre l’adaptation technologique, ils sont équipés de décennies d’expérience, ce qui leur donne l’avantage.
Qu’il s’agisse de stages, d’opportunités de travail ou de projets, la Génération Z doit passer à la vitesse supérieure et prouver leur valeur sur le marché africain en s’appuyant sur leur expérience.
Il pourrait être désastreux que de nouveaux emplois ne soient pas créés pour soutenir les espoirs et les rêves de cette génération. Dans le monde d’aujourd’hui, où tout va très vite, aucun secteur ou entreprise n’est à l’abri. La façon dont les gens communiquent par voie numérique a profondément changé, et un bon nombre des professions que nous exerçons actuellement pourraient être obsolètes au cours des prochaines années.