Il y a deux mois, l’Ambassadrice de l’Union Africaine aux États-Unis d’Amérique, le Dr Arikana Chihombori-Quao, a été démit de ses fonctions. Il n’y avait aucune explication claire quant à la raison. On suppose que sa condamnation pure et simple du néo-colonialisme et d’autres sabotages économiques injustes en Afrique lui a peut-être couter son travail.

Mais analysons attentivement les préoccupations de ce bon et grand médecin. C’est un fait que les pays francophones doivent encore payer des impôts à la France, et il est incontestable que la majorité des Africains paient des taux d’impôts élevés en raison de la corruption. Les taxes sont si élevées que cela constitue un grand défi pour les jeunes Africains à démarrer et à maintenir des entreprises qui peuvent élever l’économie Africaine.

Même si des efforts sont faits par des Africains vivant à l’étranger et des magnats du commerce en Afrique pour s’impliquer et stimuler l’économie en investissant dans les entreprises Africaines, le défi de l’ingérence européenne reste un problème clé qui ne peut être ignoré.

L’influence étrangère a joué un rôle clé dans le renforcement de la corruption en Afrique. Aujourd’hui, plus d’Africains vivent dans l’extrême pauvreté qu’il y a dix ans.

Les quelques Africains qui ont trouvé une éducation moderne et qui peuvent être l’espoir de l’Afrique de demain choisissent d’emmener leurs compétences sur d’autres continents en raison des bas salaires et du chômage dans leur pays.

Nous devons cependant féliciter les différents gouvernements avec le soutien de l’Union Africaine qui ont déclaré la guerre contre la corruption. Bien que la corruption est un mal qui a coûté à l’Afrique la vitesse du développement durable, l’Afrique trouve des moyens d’améliorer ses infrastructures. Les réseaux routiers et ferroviaires s’améliorent de jour en jour, tandis que le continent prend sa place de plaque tournante des TIC. En Afrique, le transfert d’argent mobile est devenu un moyen de transaction idéal et le commerce électronique a fourni des moyens de subsistance à des millions de jeunes.

De plus, le projet Wakanda 1 village et le projet de l’année de retour actuellement en cours au Ghana ont encouragé le tourisme et de grands investissements en Afrique. Ces projets, qui ont attiré des investisseurs en Afrique, sont le point de départ d’un voyage qui peut potentiellement accroître le développement et l’économie de l’Afrique. Par exemple, le projet Wakanda 1, qui constitue la construction de centres d’excellence modernes dans chaque région, contiendra des installations modernes telles que des centres TIC, des centres médicaux, des centres de recherche et des institutions d’apprentissage conçues pour les Africains.

Le projet de l’année de retour au Ghana a fait en sorte que les Africains de la diaspora soient réintégrés dans les communautés Africaines. Ces personnes investissent lentement dans les entreprises Africaines tout en retournant leurs entreprises et en établissant un commerce en Afrique.

Il est grand temps que l’Afrique réalise sa puissance industrielle. C’est la seule façon de cimenter nos industries en Afrique et de stimuler notre économie en évitant le coût élevé de fabrication et d’importation de biens, qui sont vivement disponibles dans notre cher continent. Nous devons tirer parti de nos minéraux, de nos aliments et de nos cultures qui ont toujours eu le potentiel économique de donner à l’Afrique un revirement sur la façon dont elle est perçue.