Les réseaux sociaux ont révolutionné le monde entier sous tous ses aspects. L’utilisation des smartphones a changé les médias et l’accès à l’information. En Afrique, même les endroits les plus pauvres disposent de smartphones qui permettent aux gens d’accéder directement aux différents réseaux sociaux.
Avec le temps, ces plateformes prennent le pouvoir et contrôlent la vie des Africains. De leur façon de penser à leur façon de s’habiller et à leurs choix politiques. Dans cet article, nous allons examiner et analyser brièvement l’impact des réseaux sociaux sur la politique africaine.
Comment la politique africaine a-t-elle évolué au fil des années ?
Les recherches menées par Maggie Dwyer et Thomas Molony, intitulées Réseaux Sociaux et politique en Afrique : Démocratie, Censure, et Sécurité mentionnent comment les politiciens africains ont utilisé les réseaux sociaux pour satisfaire leurs besoins.
Les politiciens, tout comme les masses, ont trouvé du réconfort dans les réseaux sociaux en les utilisant au maximum de leurs capacités, car ils leur donnent l’espace et la liberté de s’exprimer. Ils semblent être plus à l’aise pour exprimer leurs opinions sans la crainte d’être opprimés.
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Un exemple
Au fil des années, les politiciens ont également utilisé des plateformes comme Twitter pour partager les nouvelles avec leur peuple. L’exemple le plus frappant est celui du Premier ministre malien qui a pris le contrôle de Twitter pour annoncer la démission du gouvernement.
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D’hier à aujourd’hui
Auparavant, les politiciens se rendaient sur les chaînes locales appartenant au gouvernement pour faire passer leur message en organisant une conférence de presse. Toutefois, avec l’évolution et l’essor des plates-formes numériques, il leur est plus facile de communiquer et d’atteindre la population d’un simple clic.
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Les statistiques
La population africaine est estimée à 1,3 million d’habitants. Environ 200 millions d’entre eux utilisent les réseaux sociaux, tandis que 500 millions utilisent l’internet. En contrepartie, les politiciens conventionnels et traditionnels considèrent les réseaux sociaux comme une menace pour la liberté et la quantité d’informations qu’ils fournissent à la population.
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L’interdiction et sa raison
C’est intéressant de voir comment les politiciens africains se sentent menacés par le pouvoir des réseaux sociaux, ce qui a entraîné une longue interdiction inutile sur les plateformes. En juillet 2019, un blocage de 16 mois a été levé, ce qui était une “action nécessaire pour des raisons de sécurité”.
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La bonne influence
Comme mentionné précédemment, plusieurs politiciens ont réagi différemment, par rapport à leur utilisation et leur compréhension de la plateforme numérique. Facebook et Twitter, en particulier, ont fait preuve d’une influence considérable et plus rapide auprès du public adéquat.
Ils ont permis aux gens d’avoir un accès direct à leurs politiciens pour leur faire part de leurs commentaires, suggestions, réactions et réflexions.
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La mauvaise influence
Il est surprenant de savoir que le prix de l’Internet en Afrique est assez élevé par rapport au reste du monde. Cela fait monter en flèche les coûts du marketing numérique, ce qui entraîne des restrictions budgétaires. À titre de comparaison, le haut débit dans certains pays Africains coûterait environ 1,000 dollar, alors qu’il n’est que de 6 dollars en Iran.
En outre, les taxes à payer sont également beaucoup plus élevées.
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Les dix prochaines années
Les politiciens africains et leur population ont goûté à la liberté d’expression et à la puissance de la connaissance. Dans peu de temps, les politiciens africains prendront les plateformes de réseaux sociaux par les cornes pour faire de la publicité et atteindre les masses.